Sur scène, un groupe de volontaires, où chacun raconte un bout de sa vie, dans la langue qu’il préfère (y compris la langue des signes). La première personne s’installe et commence à raconter, une minute après la 2e arrive et commence à raconter pendant que la première continue, et ainsi de suite...
Avec cette collection de récits personnels désactivés par la superposition, Esther Ferrer construit une tour de Babel contemporaine et propose une variation rudement efficace sur le thème jamais épuisé de l’individu dans le groupe.