La pièce s’inspire de faits réels. Pendant une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Elle l’accuse de meurtre, lui déclare que c’est un accident... Please, Continue (Hamlet) est un procès à la Cour d’Assises. Pour préserver l’anonymat des protagonistes et marquer l’universalité de la tragédie, on a changé les prénoms. Ils s’appellent désormais Hamlet, Polonius et Ophélie.
Sur scène, de vrais magistrats, chaque soir différents, et douze spectatrices et spectateurs désignés comme jurés. Si les auteurs ont composé le dossier d’instruction, l’issue du procès n’est plus de leur ressort. Le verdict sera-t-il identique à celui de la veille ? Une performance passionnante, une plongée vertigineuse au cœur du fonctionnement judiciaire et de « l’intime conviction ».
Yan Duyvendak — Le Néerlandais d’origine co-crée des dispositifs qui s’intéressent à l’engagement politique et social, à la constitution du collectif et à la façon dont la collaboration et l’empathie peuvent amener à des formes possible d’empowerment. Depuis les années 1990, il est l’auteur de très nombreuses performances et d’œuvres d’art vidéo.
À savoir — Le spectacle Please, Continue (Hamlet) est d’une durée de 3h avec entracte, les portes ouvrent à 19h30 pour permettre de commencer la performance à 20h.
Le Manège propose en janvier un Focus Hamlet, deux spectacles pour revisiter l’oeuvre de William Shakespeare : Institut Ophélie et Please, Continue (Hamlet).