Dans le conte d’Andersen, le rossignol a ensorcelé l’empereur de Chine et sa cour par la beauté de son chant. Pour le garder auprès le lui, l’empereur l’enferme dans une cage dorée. Un jour, il reçoit en cadeau un oiseau mécanique paré de diamants et de saphirs... Qui l’empereur préfèrera-t-il ? Yeung Faï s’empare de ce conte et se joue de cette Chine d’opérette qu’imagine Andersen, avec d’autant plus de malice qu’il y est lui-même né. Avec Raquel Silva, complice de Giorgio Barberio Corsetti et familière des imageries fortes, artisanales mais sophistiquées, le maître de marionnettes s’amuse des clichés, de ce qu’on croit savoir de l’autre, des malentendus que cela occasionne. Sans oublier la morale de toute cette histoire : la vraie beauté n’est jamais factice, et surtout, elle ne s’achète pas.
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Le rossignol et l’empereur est une production déléguée Manège Maubeuge